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André Frossard a eu la chance de rencontrer, plus d’une fois, en privé, le général de Gaulle, et un peu moins souvent la France, qui ne se montre que dans les grandes occasions. À la faveur de ces entretiens détendus — qui ne figuraient pas sur les listes d’audiences — de Gaulle lui a paru si différent de ses portraits, qu’il ne put s’empêcher d’en faire un jour la remarque : « Les portraits d’un homme dans ma situation, lui fut-il répondu, ne sont jamais ressemblants. Comment le seraient-ils ? Au poste que j’occupe, on n’est pas soi-même. » C’était une bonne réponse aux psychologues hâtifs, qui croyaient de Gaulle essentiellement préoccupé d’affirmer sa personnalité. La France, non plus, n’a pas toujours été elle-même au cours des quatre-vingts ans d’histoire que traverse la vie de Charles de Gaulle. Tour à tour généreuse et égoïste, aventureuse et casanière, s’épuisant dans le sacrifice inhumain de 1914, ou doutant d’elle-même entre les deux guerres mondiales, elle a parfois étonné, parfois déçu. Mais il lui est arrivé aussi de montrer un visage fraternel, conforme à l’image d’elle-même qu’elle a répandue depuis des siècles à travers le monde : ce fut le plus souvent avec de Gaulle, ou grâce à lui. C’est ce que l’auteur a cherché à faire ressortir dans ce livre. Une biographie ? Une histoire ? Plutôt une peinture. De la Belle Époque à la mort du Général, les tableaux d’une petite « suite française » écrite sur le ton de l’ironie et de l’émotion. Peut-être le « de Gaulle » qui manquait.