Dans son dernier ouvrage, August von Kageneck nous livre
un récit particulièrement précieux : c'est le soldat allemand
qui raconte la France occupée, et non l'inverse. Son double
regard d'historien et de témoin conjugue la narration des
réactions et des attitudes de la population française et des
hommes de la Wehrmacht obligés de vivre ensemble ; les relations
entre occupés et occupants deviennent rapidement
tendues à l'extrême, malgré des premiers mois relativement
calmes.
Le récit s'interrompant en 1942, à l'invasion de la zone libre,
Jean-Paul Bled, après une remarquable préface, signe une
postface qui complète l'oeuvre de Kageneck en déroulant les
événements jusqu'à la Libération.