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Platon pourrait-il être considéré comme le précurseur de la grammaire philosophique — cette discipline à laquelle la philosophie analytique a donné ses titres de noblesse ? Cette question, reprise à partir de la tentative méconnue de Gilbert Ryle, dans l'horizon de la philosophie de Russell et du second Wittgenstein, est examinée ici à travers une étude minutieuse de la philosophie, du langage du Sophiste, et de ses présupposés dans le Cratyle. C'est, plus précisément, la sémantique catégoriale articulée à la théorie des idées, qui est soumise à l'examen. De la réévaluation de l'outil du langage à la signification des phrases fausses, c'est la voie d'une sémantique de l'énoncé qui s'ouvre sous la forme d'un projet catégorial. Cette relecture d'une lecture de Platon, en ses acquis et ses limites, permet aussi bien de revenir au cœur même du problème avec lequel s'explique son œuvre : celui d'une grammaire du sens. Tout se passe comme si le philosophe grec pressentait notre distinction moderne entre forme logique et forme grammaticale du langage. Avec les genres suprêmes, il s'agit d'une logique non analytique dominée par la figure de l'Autre — ce qui ouvre la voie au mathème : question de la liaison de sens que constitue l'énoncé, par où se trouve élaboré un au-delà de la mimesis. C'est ainsi une œuvre fondatrice de la philosophie qui est mise en débat avec des schèmes analytiques — au moyen d'une construction qui réfléchit les rapports entre l'œuvre, la méthode de lecture et la tradition. Ainsi se trouve fixé le seuil où la fondation platonicienne peut faire retour dans la modernité philosophique.