" Il commença par la blouse, il arracha les agrafes métalliques du col, coupa les boutons des manches ainsi que ceux qui fermaient le devant de la blouse, puis il fendit entièrement les boutonnières, ensuite de quoi Camus fit sauter ce vêtement inutile ; les boutons du tricot et les boutonnières subirent un sort pareil ; les bretelles n'échappèrent point, on fit sauter le tricot. Ce fut ensuite le tour de la chemise : du col au plastron et aux manches, pas un bouton ni une boutonnière n'échappa... T'as pas de caleçon ? Non ! repris Lebrac, en vérifiant l'intérieur de la culotte qui dégringolait sur les jarrets. Eh bien, maintenant, fous le camp ! "Deux bandes d'enfants de deux villages rivaux, Longeverne et Velrans, dans la campagne française à la fin du dix-neuvième siècle, s'affrontent : coups de pied et de poings, jets de cailloux et de bâtons, dans le but de couper les boutons qui retiennent leurs vêtements. L'humiliation est inévitable pour ceux qui tombent aux mains de l'ennemi. En outre, ils risquent une correction des parents s'ils reviennent dépenaillés.