« Livre préféré » - mais peu connu - de Chimamanda Ngozi Adichie (The New York Times), formidable roman sur le pouvoir de la littérature, lamentation sur un pays déchiré en même temps que thriller palpitant, La Jolie Madame Seidenman conte les aventures d'une jeune veuve, juive aux yeux bleus, qui, dans la Varsovie occupée de 1943, tente de se faire passer pour la veuve catholique d'un officier polonais. Mais le jour où un informateur la dénonce à la Gestapo, une formidable chaîne de solidarité humaine se met en place : des amis de son défunt mari, mais aussi de parfaits inconnus vont faire l'impossible pour la sauver des camps d'extermination. Hélas, si Irma Seidenman échappe à la Gestapo en 1943, elle sera une victime des purges communistes antisémites de 1968 qui la condamneront à un triste exil à Paris.
Témoignage sur le martyre de tout un pays, roman sur la futilité de l'existence et de l'histoire, La Jolie Madame Seidenman est avant tout une très grande oeuvre littéraire aux accents dostoïevskiens.