Diogène le Cynique n'était pas en quête d'échos. Pourtant, sa philosophie ne cesse d'imprégner la pensée des hommes depuis l'Antiquité. Il s'est dressé contre ce qui entrave notre liberté, préoccupation commune à tous ceux qui, le sachant ou non, le suivent à travers les siècles. Le présent essai est un voyage sur ses traces, un voyage lors duquel des expériences très disparates se rencontrent puisqu'elles vont, sous l'égide du grand répondant cynique du IVe siècle, de la Renaissance au Romantisme et du christianisme au bouddhisme zen. Mais grâce au dénominateur commun de la remise en question, un certain air de famille nous a frappés chez tous ceux que nous interrogions, non moins que la présence d'une agréable bonne humeur.