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La aparición en 1886 de «Los Pazos de Ulloa» (L 5008) provocó un formidable escándalo en el mundo literario de la Restauración. Sin esperar a que se calmaran las aguas, EMILIA PARDO BAZAN (1851-1921) publicó al año siguiente otra novela, LA MADRE NATURALEZA, que es continuación directa de la anterior. En ella, la persistencia de ciertos temas -el desvelamiento de las dimensiones ocultas del alma, el conflicto entre los instintos y la razón, el retroceso hacia la animalidad- y de la forma de tratarlos muestra la profundidad del compromiso de la autora con el naturalismo. En esta ocasión, sin embargo, el núcleo del relato se impone a los elementos sociales de la trama: los amores incestuosos de los dos adolescentes que protagonizan la novela constituyen una recreación de los antiguos paradigmas de la tragedia griega contemplados con la perspectiva del conflicto entre el determinismo biológico y las convenciones morales. Otras obras de la autora en esta colección: «Un destripador de antaño y otros cuentos» (L 5063), «La Tribuna» (L 5047) y «Un viaje de novios» (L 5066).