Dimitri et Tesse partent à l'improviste en vacances avec leur mère. Elle a décidé de retourner se changer les idées dans la maison d’un grand-oncle décédé. A peine arrivés, Dimitri et Tesse se retrouvent face à plein de portes fermées, un trousseau de 36 clés et autant de mystères à résoudre. Tandis que leur mère se plonge dans des rangements et des nettoyages insensés, et se mure dans un silence bougon, ensemble, ils décident d’ouvrir leurs premières serrures pour découvrir le secret de ce manoir démesuré. Qui était vraiment ce grand-oncle mystérieux, mais surtout, que fabriquait-il dans sa grande maison ? De porte en porte, les enfants, bientôt rejoints par Daphné, une petite voisine, vont ouvrir les différentes pièces les unes après les autres et assembler les indices afin de reconstruire le puzzle. Grâce à leur perspicacité, la maison dévoile peu à peu son mystère si longtemps caché...
Des dialogues drôles, aux petits oignons, du rythme et des personnages attachants : Dimitri est un peu lent et s’associe parfaitement à sa sœur plus directive...
Le mystère d'une vieille maison, très bien mis en scène, grâce à l’idée des 36 clés : on se pose plein de questions au début, et on avance au gré des découvertes des enfants qui découvrent ce que cachent les pièces fermées.
La révélation centrée sur la réalité plutôt que la magie : de clés en objets étranges en passant par des potions et des machine bizarres, l’auteure réussit à nouer tous ces ingrédients farfelus autour d’éléments plus dramatiques : la grande révélation sur le fait que l’oncle mentait à ses patients propos du sérum qu'il leur offrait pour guérir leur tristesse. Une morale toute en finesse et en profondeur, qui dit qu'il n'y a pas de remède miracle, juste la nécessité pour guérir de grands chagrins, d'amitié, de tendresse et de temps.