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Depuis Mai, on dénonce plus précisément l’organisation cohérente du secteur de la santé par un capital qui n’en ignore plus les incidences sur l’évolution économique, la marche des investissements, l’accroissement de la productivité. On met mieux en évidence les restrictions qu’oppose, au développement des possibilités médicales, le souci de rentabilité d’une bourgeoisie rompue aux procédures contractuelles que lui proposent des interlocuteurs syndicaux « sérieux » et bureaucratisés. Mais, de l’idéologie médicale, on ne dira rien, sinon qu’en ses résultats matériels irréfutables elle est aliénée aux privilèges de la classe dominante, cruellement soustraite à la classe exploitée. D’où la modestie des perspectives qu’une évolution pourrait tracer : la récupération des « produits de santé », le plein exercice d’un « droit ». Sommes-nous certains que cette réappropriation puisse résumer le projet révolutionnaire de transformer les rapports des hommes à leur corps, leur sexe, la souffrance et la mort ? Suffirait-il de mettre « à la portée de tous » les objets spécifiques d’une économie capitaliste, et de forcer partout, dans le « camp socialiste » et les foyers d’opposition, une émulation productive, destinée à rattraper les retards de l’accumulation ? Faudra-t-il viser d’abord la démocratisation de la greffe cardiaque, comme on tend à généraliser les voitures, les transistors, l’électro-ménager et la culture de masse ? Ne faut-il pas plutôt faire la critique systématique du modèle médical des sociétés bourgeoises, en éclairer les facettes idéologiques, répressives, aliénantes ? Politiser le fait médical, c’est trouver ce qui, dans la maladie, malgré l’écran de la médecine, proteste contre l’ordre social et, par conséquent, dans sa conscience élaborée, le menace.