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En politique étrangère, qui décide ? Une croyance, solidement ancrée chez les Français, veut que la politique étrangère soit la chose du Président, l'empire du bon plaisir. Abusant des libertés que lui laisse le système politique, le chef de l'État déciderait seul, reléguant l'outil diplomatique à un rôle de pure exécution. Vision fantasmatique qui correspond plus à la diplomatie de la France de Louis XIV qu'à celle de la Ve République. Plusieurs années de recherche menée par entretiens, à tous les échelons du gouvernement et de l'administration, font apparaître une réalité plus complexe. Les présidents s'entourent d'avis, s'appuient sur des collaborateurs et sur des appareils, autant de garde-fous contre des décisions hâtives ou intempestives. Mais le Président est-il pour autant prisonnier des instruments qu'il utilise ? La machine lui laisse-t-elle toujours la possibilité de choisir ? Qui manipule qui ? Le présent ouvrage est le premier qui pénètre dans l'univers de la fabrication de la politique étrangère en France, éclaire sans complaisance le rôle des responsables politiques et celui de la bureaucratie. Il révèle les carences dans l'exercice du pouvoir présidentiel, les pratiques pernicieuses de la diplomatie parallèle, les comportements courtisans, les réflexes conservateurs de l'administration. Il s'appuie sur des exemples précis et inédits, tels que l'affaire de la présence de l'ambassadeur français au défilé du 1er mai 1980 à Moscou, le voyage de Poniatowski en Iran, la rencontre de Varsovie, les affaires tchado-libyennes, le contrat de gaz soviétique, Kolwézi, etc. Ce livre ôte enfin quelques illusions sur la capacité du Président à contrôler la politique étrangère face à une majorité de députés hostiles. En toute hypothèse, la victoire de l'opposition marquerait la fin de l'impérium présidentiel.