Comment avons-nous pu si longtemps croire que le XVIIIe siècle avait ignoré la pensée de la mort ? Comment peut-on répéter depuis deux cents ans que nos « Philosophes » ont éludé le scandale de la mort ? Les questions dont est sorti ce livre mènent loin, et jusqu’à nous-mêmes. Découvrir le siècle des lumières aux prises avec ses observations et ses fascinations, c’est mieux estimer sa grandeur ; c’est aussi mieux comprendre l’aventure révolutionnaire et les expériences du XIXe siècle. Et c’est reconnaître nos propres hantises, nos espoirs inquiets.