Confronté au mystère de la mort, l'homme contemporain peut être tenté par le refus d'accepter une réalité qui contredit sa propre humanité. L'incongruité de la mort est une constante de notre culture moderne, même si sa présence violente est largement médiatisée.
Pourtant, tôt ou tard, toute personne doit affronter la disparition de ceux qu'elle aime, et accepter la finitude de sa propre existence temporelle. Les questions sur la mort et l'au-delà se font alors plus vives et plus douloureuses.
Nombreuses sont les réponses apportées par les grandes familles religieuses ou philosophiques depuis l'Antiquité. Nombreux sont aussi les pseudo-messages résultant d'un imaginaire collectif et de fabrications arbitraires. Au milieu de ce qui ne sont souvent que des impasses intellectuelles et spirituelles, le message du Christ prend toute sa force et sa grandeur. Toute personne, unique et absolue, est aimée d'une façon particulière par Dieu qui veut établir la communion la plus étroite avec elle, dans le temps et, après la mort, dans l'éternité.
Sans occulter le tragique de l'existence humaine et la réalité de la souffrance pleinement assumés lors de sa vie terrestre, le Christ, par la lumière de sa résurrection, ouvre une voie d'espérance et de plénitude. Il nous est bon de lire ou relire ce que nous enseigne la foi sur l'enfer, le purgatoire, le paradis, la communion avec les défunts, la réincarnation, la résurrection de la chair... Les récentes interventions de Jean-Paul II sur ces questions guident notre réflexion, unissant harmonieusement la pureté de la doctrine et le souci de la traduire dans une vocabulaire accessible à l'homme moderne.
Collection dirigée par le Père Patrice Mahieu