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" Les vainqueurs m'ennuient. J'ai toujours aimé les vaincus " : cette déclaration ouvre {La Noblesse des vaincus}, où Jean-Marie Rouart raconte qu'il avait, adolescent, épinglé sur un mur de sa chambre la photo d'un soldat blessé. Tout se passe en effet comme si l'échec révélait, de l'homme, bien plus, bien plus fort, bien plus profond, bien plus intéressant, pour ne pas dire bien plus passionnant, que la victoire. A ce point que Jean-Marie Rouart s'abandonne au rêve d'" un dictionnaire des vaincus " où il mettrait qui ? Fouquet, le surintendant embastillé, Bernis, le cardinal voluptueux deux fois exilé, Cavelier de la Salle, assassiné sur les rives du Mississippi, Lally-Tollendal, coupé en deux, Von Stauffenberg, pendu à un croc de boucher après avoir raté son attentat contre Hitler - tant d'autres... Jean-Marie Rouart met en évidence " l'étrange passerelle " qui relie les vaincus au " destin inabouti de la littérature ", littérature dont l'exercice, peu ou prou, serait une métaphore de l'échec. Musset, Byron, Paul-Jean Toulet, Aragon : les désenchantés de l'amour ; le cardinal de Retz, Barrès, André Malraux, Mauriac, Breton Montherlant : les rêveurs au pouvoir : Verlaine, Genet, Fitzgerald, Lowry... L'oeuvre, cette réussite, ne se conçoit pas et ne s'explique pas sans son double et ce terreau d'où elle naît et où elle aboutit : l'échec. Ce dictionnaire dont rêve Jean-Marie Rouart, le voici : celui des grands écrivains, dont on sait désormais un peu mieux qu'ils sont des " vaincus de la vie ".