Cet ouvrage s'attache à l'étude des relations humaines au quotidien entre l'aristocratie et sa domesticité dans la France du XVIIIe siècle, depuis le recrutement jusqu'au départ du domestique ou au décès du maître. Documents d'archives, presse, littérature, mémoires et correspondances ont été consultés pour tenter d'appréhender leur nature, leur variété, leur richesse et leur complexité. Ces relations particulières, résultat des interactions des personnalités de chacun, se développaient dans un cadre défini par les conventions sociales qui imposaient des droits et des devoirs, tant aux maîtres qu'aux domestiques, auxquelles se mêlaient représentations idéales, attentes et préjugés.