La Pensée antiromantique moderne en France est la thèse
d'habilitation du romaniste allemand Hugo Friedrich.
Paru en 1935, cet ouvrage décrit la critique du romantisme
qui s'est exprimée dans la France du début du
XXe siècle, et qui prend sa source dans le conservatisme
moral et politique du XIXe siècle. Friedrich met en évidence
dans cet antiromantisme certaines constantes de
la pensée réactionnaire française, et souligne son lien
ambigu avec l'esthétique et l'histoire littéraires. L'étude
de Friedrich propose une réflexion inédite sur les rapports
entre classicisme et avant-garde, et sur les clivages de la
modernité littéraire.