Si chacun peut faire le constat qu’il est relié à la planète entière et au sort de tous les humains et non-humains qui y vivent, partout la relance des politiques nationales de sécurité, voire d’immunité, l’encourage au repli sur soi, à l’indifférence et, plus encore, à la peur des autres. Ainsi naît l’indésirabilité. A l’heure de la globalisation, l’étranger n’existe plus que sous la forme de l’indésirable. Tout ce qui est désirable est rendu proche, acceptable et vite familier, le reste est dérangeant, jetable, et peut être abandonné.