La place de la parole noire questionne qui a droit à la parole dans une société où la masculinité, la blanchité et l'hétérosexualité sont la norme.
S'appuyant sur les réflexions de féministes noires modernes et de féministes historiques comme Simone de Beauvoir, Djamila Ribeiro révèle la position critique de la femme noire : elle est l'autre de l'autre, à la marge du débat sur le racisme centré sur l'homme noir, et à la marge du débat sur le genre centré sur la femme blanche.
Le féminisme noir réfléchit à la façon dont les oppressions de race, de genre, et de classe s'entrecroisent, et refuse la hiérarchisation des savoirs, conséquence de la hiérarchie sociale.
« Un excellent objet de débat entre les différentes interprétations du féminisme » (Folha de Sâo Paulo)