La polygamie, ordre social des temps anciens, survit encore aujourd'hui. Tradition africaine par excellence avant d'être consacrée par une de nos religions, elle apparaît sous ce jour comme une obligation sacrée. Or, il n'en est rien. Le visionnaire Président Bouguiriba de Tunisie avait pris un décret l'interdisant en 1956 (ou 1957), dès les premières heures de l'indépendance de son pays. La Tunisie s'en porte très bien.
Pratique sociale où se disputent injustices et querelles au sein des familles, la polygamie met en danger l'épanouissement de la personne humaine de la femme, freine le développement de l'Afrique parce qu'elle engendre une démographie incontrôlable au poids négatif et qui mange les plus-values des économies chancelantes jusqu'à la racine... Les Pays africains de la polygamie généralisée traînent leur pauvreté aux yeux du monde...
Les Gouvernants africains concernés observent un mutisme total sur la question, de peur que les tenants de cet ordre ancien ne perturbent leur pouvoir...