« Vingt-cinq années de silence, vingt-cinq années durant lesquelles on m'a empêchée de parler par incapacité à me comprendre et refus de m'entendre. Ensuite je me suis bâillonnée par fierté et déni d'être une victime - pour ne pas mourir.
Quand la parole s'est libérée avec l'arrivée du mouvement #MeToo, la mienne a été rejetée parce qu'elle risquait de décrédibiliser celle des femmes. Car c'est bien une femme, une femme encensée par la critique et qui plus est une icône féministe, que j'accuse. »