2022 est une année d’élections. Présidentielles évidemment, mais aussi législatives. 2022, c’est aussi une année de Coupe du monde. Au Qatar et en plein hiver. Rarement une année aura à ce point mêlé le football et la politique.
Les politiques le récupèrent, le commentent, ils s’en servent mais ils l’aiment aussi. Pour le meilleur comme pour le pire. Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron, fans du PSG et de l’OM, en sont l’illustration. François Hollande n’est pas en reste. Mais sont-ils les seuls ? Nous avons fait le siège de l’Assemblée nationale, sollicité les présidentiables, questionné leurs équipes, leur entourage. Présidents, Premiers ministres, députés, journalistes, historiens, sociologues, tous ont été soumis à la question de savoir jusqu’où le ballon rond était politique.
De Manuel Valls à Karl Olive, de Nathalie Iannetta à Jean-François Lamour, ils ont tous répondu présent. Jean-Luc Mélenchon, Ségolène Royal, Éric Zemmour, Marine Le Pen y côtoient Jacques Chirac, François Mitterrand ou la fine fleur des Verts. Ils sont ainsi plusieurs dizaines à nous avoir raconté une autre histoire de France, une histoire politique du football.
De la question des tribunes jusqu’à la féminisation, la République du foot est le meilleur moyen d’entrer en politique comme on entre sur le terrain pour ceux qui s’intéressent à l’avenir de leur sport. Avec la même passion, le même engagement.