Le sport en tant que pratique sociale constituerait à lui seul un vecteur de diffusion d’une responsabilité sociale, possédant en soi des vertus éducatives et humanistes. Il s’agit de changer de paradigme, par l’analyse et la construction d’un agir socialement responsable des acteurs du sport et de l’éducation et ainsi lui substituer alors une autre forme de responsabilité, celle de ses usages sociaux et ainsi déconstruire les lieux communs et les présupposés. L’objectif est également de dépasser les apparences trompeuses. En effet, les différents acteurs impliqués dans le sport véhiculent et instrumentalisent un discours formaté et circonstanciel à propos de valeurs qui répondraient aux problèmes sociétaux actuels tels que la santé publique, le bien-être mais également la sécurité des populations ou l’intégration des minorités. Ce discours idéalisé se retrouve également dans les médias qui publicisent ce « prêt-à-penser ».