Quand les plus belles conquêtes de l'esprit des Lumières comme l'instruction publique sont remises en cause, il appartient à tout citoyen de se demander pourquoi les principaux fondements de l'Etat républicain vacillent.
Pourquoi la République française a-t-elle, à un moment donné, jugé utile de salarier des maîtres pour instruire la presque totalité des enfants, se substituant ainsi aux Eglises ? Demain, cette même République pourrait-elle cesser de le faire ? Les gouvernements, qui se succèdent depuis un demi-siècle, n'ont-ils pas commencé à se désengager ? Est-ce la revanche du « parti noir », ce « parti clérical » dénoncé par Victor Hugo en 1850 ?
« Voici un livre essentiel, écrit Henri Pena-Ruiz, d'une actualité vive, qui conjugue un cri d'alarme salutaire, une étude éclairante de l'histoire lointaine et récente, et une philosophie de l'émancipation décisive. »
« Ce livre veut être utile, il a un objectif : transmettre l'arme de la critique à ceux qui, étudiants, jeunes enseignants, partisans de toujours de la liberté absolue de conscience veulent, par métier ou par conviction, refaire de l'école publique un lieu d'instruction. »
Michel Eliard, Michel Godicheau, Pierre Roy.