Cet essai essentiel traite de l’impact de la souveraineté économique sur le développement durable et la responsabilité sociale des entreprises (RSE). Il cible les dirigeants d’entreprise, les décideurs publics, les consultants, les formateurs et les apprenants. Les auteurs, deux universitaires de renom, soulignent que la souveraineté économique est désormais une priorité stratégique pour les États et les entreprises. Ils la définissent comme un juste équilibre entre une autarcie illusoire et une mondialisation risquée. Ils démontrent avec brio qu’il ne peut y avoir de développement durable sans souveraineté, mettant en évidence que la souveraineté économique protège non seulement les actifs stratégiques, mais aussi les droits sociaux et l’environnement. Ils proposent d’intégrer la souveraineté économique comme un nouveau « pilier » d’une RSE élargie et décomplexée. En adoptant cette approche, les entreprises pourront regagner une capacité d’action et obtenir les marges de manœuvre qui leur font défaut dans de nombreux secteurs. Ainsi armés, les acteurs économiques nationaux ou européens seront en mesure de se doter de stratégies propres et de les mettre en œuvre dans le sens de l’intérêt commun de l’humanité.