Ce volume, le dernier, étudie les différentes figures de la
Totalité historique, depuis les premiers empires jusqu'à
l'actuelle mondialisation. Il montre que c'est par toute une
série de méprises théoriques et politiques que le totalitarisme
a fini par imposer sa forme tragique à la totalité
même. Il s'achève par l'espoir que la présente mondialisation,
figure concrète de la totalité humaine en voie d'autoréalisation,
ne perdra pas le sens de l'universel, car c'est
dans cette synthèse seule que la Totalité rêvée par la religion,
pensée par la philosophie, comme par la science,
représentée par l'art, peut véritablement se réaliser.
«Les livres de philosophie
actuellement s'accumulent. Il faudrait
s'en réjouir, s'ils ne se ressemblaient
pas. Mais ils ne sortent
pas assez d'un cadre ou d'un
espace convenu qui, à leur insu,
les détermine ou du moins les
oriente.
Le texte de Christian Godin -
d'une audace sans pareille, avec
une belle et rare violence - brise
ce carcan.
Sur des bases neuves - celles
de notre monde, traversé par une
technique mondialisée, animée
par une science en perpétuel
dépassement, fêté par un art qui
brise ses limites - sera réactualisée
une philosophie d'inspiration
hégélienne. [...]
À la manière de saint Jean-Baptiste,
nous annonçons la nouvelle
d'une OEuvre inhabituelle,
d'une étonnante vigueur et dont la
vastitude n'est pas le moindre
mérite.»
François Dagognet
(Extrait de la préface
au Prologue)