Cet essai correspond d'abord au parcours d'un critique au
coeur de la littérature européenne de ces vingt à trente dernières
années.
C'est aussi un point de concentration d'exercices littéraires
voisins qui, par le jeu de la comparaison et du rapprochement,
montrent qu'on ne saurait rendre compte de la configuration
poétique complexe de l'histoire dans la fiction sans poser la
question éthique de la responsabilité.
C'est enfin, par un renversement adroit et selon l'aveu même
de l'auteur, une sorte de miroir, l'objet d'une autobiographie
subtile où l'objet de la lecture se métamorphose insensiblement
en une réflexion sur le lecteur en tant que sujet, comme
si du fond de toute anthologie ou de tout panorama se détachait
un autoportrait.