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QUOI qu'ils pensent de Bourguiba, les Français ont intérêt à comprendre ce qui se passe en Tunisie, à comprendre les motifs de décisions qui les ont souvent irrités, à essayer de discerner dans quelle direction s'orientera le pays. Quelques données fondamentales — le niveau de vie, le sous-emploi, la démographie plus rapide que l'économie — ne doivent jamais être perdues de vue. Mais il n'importe pas moins d'essayer de se mettre à la place d'un homme que la culture française elle-même a conduit à une conception du progrès beaucoup Plus proche de celle des encyclopédistes du XVIIIe ou des rationalistes du XIXe qu'on ne le croirait. Ainsi s'explique l'aspect politique et juridique des premières démarches, qu'il s'agisse d'une lutte contre les biens de mainmorte qui évoque la sécularisation des biens du clergé, de la création de l'état civil, de l'abolition de la polygamie, ou du combat engagé contre les interprétations religieuses qui ralentissent l'effort humain. Cette lutte qui est en cours n'est cependant que la lutte du XVIIIe et du XIXe siècle. Le progrès au sens du XXe, c'est la lutte contre le sous-développement. Engagée maintenant, cette lutte sera-t-elle menée à fond. La décision d'élimination immédiate et totale du sous-emploi a été prise. Est-elle intégralement appliquée ? Peut-elle l'être facilement ? Mais ce n'est qu'un point de départ. Gabriel Ardant montre comment une sorte de logique doit conduire du Plein-emploi au meilleur-emploi. Ce livre, qui ne cèle ni les erreurs ni les lacunes, trace en pointillé, sur la courbe de l'avenir, ce que pourrait être l'évolution de tant de pays qui connaissent ces problèmes. Quant aux Français, ils observeront peut-être comment un immense effort d'expansion mené en commun pourrait résoudre — en Tunisie et ailleurs — bien des problèmes de coexistence et de coopération.