Melville
La Véranda
Benito Cereno
Le Marchand de paratonnerres
Le propriétaire d'une maison découvre, de l'autre côté de la véranda qu'il vient de faire construire, le merveilleux pays des fées (La Véranda). Les esclaves noirs d'un navire marchand se révoltent (Benito Cereno). Par un violent soir d'orage, un mystérieux visiteur vient vanter les vertus du paratonnerre devant un narrateur sceptique (Le Marchand de paratonnerres).
Ces trois nouvelles appartiennent au cycle des « Piazza Tales » que l'auteur de Moby Dick fit paraître dans le Putnam's Monthly Magazine entre 1853 et 1856. Seule la seconde nouvelle, Benito Cereno, appartient à la veine aventureuse dont Melville est coutumier ; mais toutes relèvent d'une autre forme d'aventure : l'écriture. Pour ce romancier qui a cessé de voyager depuis près de dix ans, cela vaut tous les voyages.