Dans le bain du Printemps arabe égyptien de l'hiver 2011, sous forme d'une longue lettre adressée à une amie, ce témoignage d'un faux-touriste-égaré de profession. Qu'il évolue dans les rues du Caire ou dans celles d'Alexandrie, il s'attache à décrire au mieux ce dont il ne saurait saisir le sens. Surtout, il fait part des états intérieurs qu'il traverse et redessine des épisodes qu'il a vécus jadis en ces mêmes lieux. Survient à ce moment, qui succède à la perte soudaine d'un ami lointain, la nouvelle d'un terrible tsunami doublé de la catastrophe nucléaire de Fukushima, image de brûlure majuscule et fatale qui s'ajoute à la chaleur ambiante, toute révolutionnaire. Depuis le feu mortifère des immolations et incendies jusqu'à l'originelle
et prometteuse étincelle de la vie même.