La vieille qui marchait dans la mer
Octogénaire, Lady M. cultive l'élégance fanée des courtisanes de grande classe et les regrets de ses splendeurs passées. Chaque matin, elle entre en marchant dans la mer, au bras d'un plagiste de soixante ans son cadet. Que l'éphèbe en profite pour lui barboter ses bagouses n'a rien pour déplaire à la vieille : l'arnaque bien menée fut l'affaire de sa vie, et les dispositions du mignon éveillent en elle l'Idée d'en faire son élève.
Comme un baroud d'honneur. Sur un air de chair triste et de dernier tango.