La ville gagne toujours
2011 au Caire. Des cris et des plaintes s'élèvent dans les rues. Des cailloux, des grenades et des slogans pleuvent sur l'armée. Des femmes sont violentées. Les hôpitaux débordent, tout comme les morgues. Le peuple égyptien se dresse contre le régime de Moubarak.
Khalil, Mariam, Hafez et les autres organisent la résistance. Khalil a quitté les États-Unis pour venir se battre auprès des siens. Mariam soigne les blessés, ravitaille les infirmeries, aide à faire libérer les opposants qui ont été arrêtés. Hafez documente les combats et poste ses photos sur les réseaux sociaux. Ensemble, ils animent le collectif Chaos, une arme de communication multi-supports qui leur permet de diffuser informations, émissions, vidéos et appels à manifestation. Chaque fois qu'ils descendent dans la rue, ils sont portés par le même espoir d'un avenir meilleur dans un monde plus juste. La révolution est en marche, qui changera pour toujours le sens de leurs vies.
Le sentiment d'urgence, la bravoure et l'intensité qui traversent de part en part La ville gagne toujours en font un premier roman remarquable. Aussi poétique qu'engagé, l'hymne à la liberté d'Omar Robert Hamilton se fait l'écho d'une révolution - qui a tant promis et tant compté - et celui de toute une génération.
« Omar Hamilton fait brillamment revivre la révolution manquée de 2011 dans les rues du Caire, dans toute son audace de jeunesse et son utopisme naïf. »
J. M. Coetzee
« Un premier roman stupéfiant. »
The Guardian
« Un roman majeur sur le Printemps arabe. »
The Wall Street Journal