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La chanson populaire est la bande-son d'une culture banale de la violence. La culture du viol y est omniprésente ; la chanson anarchiste prêche la révolution autour de l'imaginaire sanglant du « Grand Soir » ; Mai 1968 a produit un florilège de morceaux contre l'État policier. De nos jours, le rap est sexiste jusqu'au féminicide ; aux violences des forces de l'ordre répond une exécration de la police et de l'État. Toutes ces violences font réagir, car les rappeurs sont accusés de donner le mauvais exemple. Une question se pose cependant, celle de la liberté artistique. La réponse est toujours la même : en matière de chanson, comme pour toute oeuvre artistique, priorité doit être donnée à la liberté d'expression.