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Mon expérience personnelle — et celle que j’ai acquise en quinze années de journalisme — m’indique que ces deux mots : violence et peur, sont inséparables. Mon instinct, mon intime conviction, m’invitent — de plus en plus fort — à penser que, parmi les facteurs de désordre et de violence, la peur est au tout premier rang. Certes, supprimer la violence est impossible, même dans la société la plus évoluée. Au moins peut-on, doit-on la réduire. Faire disparaître la peur individuelle ou collective, est également du domaine de l’utopie : au moins peut-on, doit-on la maîtriser, la contrôler. Les gens qui tuent ont toujours peur, d’eux-mêmes ou des autres. Et toutes les guerres ont commencé par une grande peur. Il arrive que la peur soit justifiée. Elle peut même rendre service. Il arrive que la violence soit légitime, en tout cas légitimée. Elles sont alors — l’une et l’autre — force de vie, de préservation de pérennité. Mais ce n’est que très rarement le cas, à notre époque, dans nos pays hautement développés et ultra sécurisés, par tout un système d’assistance et d’assurance. « La France a peur », c’est un sentiment qu’il faut déjà que nous combattions, ai-je dit, en commençant le journal télévisé de TF1 au lendemain de l’arrestation de Patrick Henry, assassin d’un enfant qu’il avait enlevé. La France a peur, disais-je, parce que Patrick Henry pourrait être n’importe qui d’entre nous. Certains m’ont reproché ce constat. Dans ce livre, j’ai tenté de démonter la peur, celle-là et d’autres, qui rôdent dans le même cycle : peur contre peur égale toujours violence. Le crime de Troyes, les rapts, les prises d’otages, les bavures policières, la peine de mort, la violence banalisée par les média — dont je suis un artisan connu et exposé — les phénomènes de rejet des minorités, les réactions anti-jeunes, racistes, répressives d’une collectivité mal informée — ou qui évite de s’informer —, ce sont ces étapes de la violence que j’ai parcourues, pour en faire la part du mythe et celle de la réalité.