«Je ne peux plus tenir entre mes mains ton visage mais ton regard donne un sens au théâtre où mon ombre s'agite. Je m'arrange pour citer ton nom et tout prend forme et densité. En t'évoquant je me fais exister. Grâce à toi, mon centre est ailleurs qu'en moi. C'était vrai, toi vivante. C'est encore vrai, toi morte. Je suis orienté par l'infini de ton visage. Je t'aime tendrement. Je fais bouger la photo où brillent tes yeux de douceur et de victoire et tu te mets à vivre, tu es vivante.»