Entre Le Roi Lear et Inglourious Basterds,
un premier roman de politique-fiction jubilatoire.
URSS, février 1953. Alors que les purges antisémites font rage, trois émissaires du gouvernement soviétique débarquent au beau milieu de la nuit chez le vieux Solomon Chimonovitch Levinson, ancien acteur du défunt théâtre yiddish de Moscou. À leur grande surprise, Solomon s'avère un adepte hors pair du close-combat et sa réaction est aussi inattendue que douloureuse.
En fuite, notre homme imagine la solution qui lui permettrait d'arranger ses affaires, et par la même occasion celles de son pays : en finir avec Staline. Il décide donc de réunir un petit groupe d'acteurs et d'intellectuels dans le but d'assassiner le « Petit Père des peuples ».
Il faut dire que depuis quelque temps déjà ce dernier a sombré dans la folie. Le complot juif fait à nouveau la une des journaux. On parle de convois de déportés vers la Sibérie, d'un nouvel holocauste. Solomon arrivera-t-il à mener sa mission à bien ? Le 5 mars 1953, Joseph Staline meurt officiellement des suites d'une hémorragie cérébrale. Que s'est-il réellement passé ?
Le genre pourtant éprouvé du roman historique est parcouru d'un nouveau frisson. Avec un récit iconoclaste et provocateur, Paul Goldberg bouleverse en effet avec une audace inédite et un humour ravageur les fondamentaux du genre et nous offre une remarquable réflexion sur notre monde doublée d'un rare plaisir de lecture.