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Ce matin du 8 septembre 1854, trois hommes frappent à la porte d’Hersilie Rouy. Sans ménagement, ils la conduisent à la maison de santé de Charenton, à la demande de son demi-frère ; puis prétendument indigente, elle est placée à La Salpêtrière, sous le nom de Chevalier ! Erreur administrative ou malveillance…Voilà cette femme, professeur de piano et concertiste de 40 ans, qui n’a rien d’une « folle », perdue dans le labyrinthe asilaire, au milieu des hystériques et autres « agitées ». Or, Hersilie est une indocile : dès qu’elle proteste, c’est la camisole, et son quotidien se résume aux brimades des infirmières et aux traitements musclés des médecins qui, tout au long de son internement, diagnostiquent une folie lucide. Alors qu’elle n’a de cesse d’alerter les autorités de sa situation, elle n’est libérée qu’en 1868. Elle réclame aussitôt sa réhabilitation et une réforme des asiles, mobilisant la presse qui s’empare de « l’Affaire Rouy » ; elle transforme ce fait divers en une affaire nationale, politisée par les républicains de gauche, en lutte contre ces nouvelles Bastilles. Yannick Ripa suit pas à pas cette femme hors du commun et la fait revivre sous nos yeux ; parus après la mort d’Hersilie, les Mémoires d’une aliénée, dans lesquels la réalité dépasse souvent la fiction, sont un plaidoyer à charge contre l’asile et sa fonction politico-sociale au XIXe siècle.