Récit de la voyageuse au Mexique : de Paris à Mexico, de
la ville monstre au Chiapas zapatiste, du Chiapas à l'armée
des cactus d'Oaxaca, et l'envers. Les yeux et le coeur grands
ouverts, l'oreille tendue aux histoires des hommes et de la
terre, aux silences de la guerre, elle rentre à l'intérieur des
paysages, en quête du pays invisible.
L'écriture de Métie Navajo regarde et fixe l'instant, dévoile
les différents moments d'une vie, entrainée dans un tourbillon
mexicain de danse et d'ivresse - elle-même se regarde et regarde
les autres - partant d'un temps infini.
Le récit est littérature. L'écriture morcelée, au rythme saccadé,
invente une langue.
Ces chroniques mexicaines ne décrivent pas une trajectoire
linéaire ni les traces qu'un voyageur laisse à son passage.
C'est une aventure de l'esprit, une quête de soi à travers les
paysages inconnus ; une errance personnelle qui s'agrandit
dans un périple dont le seul but est de cheminer, cheminer
hors de soi jusqu'à soi.