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Deux décembre, huit heures le matin, dans un parc de Montréal. Des maîtres promènent leur chien. Neuf maîtres, dix chiens.
À sa manière, le parc urbain joue souvent de nos jours le rôle de l’agora grecque. Lieu de débats, d’échanges, le parc permet des rencontres qui ne pourraient se produire autrement. Surtout si l’humain qui y circule est accompagné d’un chien. Si les chiens ne bavardent pas à l’instar des humains, ils provoquent un flot de paroles ininterrompues. Et ils réfléchissent, à leur manière, pendant que l’autre, au bout de la laisse, parle et parle, donnant souvent de l’existence une représentation d’une splendide vacuité. Mais l’humain, grâce à son chien, s’adressant à lui, trouve parfois le moyen de prouver son intelligence par quelques paroles bien senties. Le chien, s’il ne répond pas, n’en pense pas moins.
Pour Jean-François Chassay, tout est prétexte à la réflexion, aux questions, sur le temps, sur le passé, sur la filiation, qu’elles soient sérieuses ou saugrenues. Depuis Obsèques jusqu’aux Taches solaires, il se fait l’implacable commentateur de la condition humaine. Mais, dans Laisse, le point de vue est parfois celui du chien.