Un roman noir tragicomique virtuose, sarcastique et tendre.
Beaucoup de chance dans la malchance, une voix intérieure sardonique, un amour éperdu pour Janis Joplin, David n’est pas armé pour faire face aux barons de la drogue du Sinaloa.
Dans le Sinaloa, le Triangle d’or de la marijuana, David a 20 ans, un peu attardé et naïf, il est capable de tuer un cerf à la course d’un lancer de pierre. À la fête du village, il danse avec une fille interdite parce que réservée au fils d’un trafiquant. Celui-ci sort son revolver mais David riposte avec un caillou qui tue l’agresseur. Son père l’évacue chez ses cousins et passe un accord avec le trafiquant.
Son oncle fait jouer David dans son équipe de baseball, il se révèle pitcher hors pair et est remarqué par une équipe nord-américaine qui lui signe un contrat. À son arrivée à Los Angeles, il fait un match remarquable et sort marcher dans les rues, une fille l’emmène dans sa chambre, le déniaise et le met à la porte en lui disant qu’elle s’appelle Janis Joplin. Éperdument amoureux, il revient à son hôtel, boit avec ses coéquipiers, se fait virer de l’équipe pour avoir bu et renvoyer au Mexique.
Depuis cette soirée mémorable, dans sa tête, une voix lui dit être « sa partie réincarnable » et lui donne les pires conseils. Sa vie devient une course d’obstacles, une fuite continuelle ponctuée de coups de chance. Il va de catastrophe en catastrophe, de situation dangereuse en péril de mort. Mais il n’a qu’un seul objectif : retrouver son amour, Janis.
Des personnages incroyables aux prises avec une situation incontrôlable, le portrait d’un narcotrafic encore semi-artisanal.
Un humour ironique très efficace.
« Un roman prodigieux et faulknérien, où, avec un œil clinique, l’auteur est capable de raconter avec tendresse même les scènes les plus bizarres. » - El Universal
« Les romans de Mendoza fonctionnent comme des radiographies d’un territoire turbulent et complexe qui fait aujourd’hui la une des journaux. Un pari : quand le tremblement de terre cessera, ses romans continueront à être lus : la littérature l’emportera. » - La Tercera