Peu de régions littorales connaissent une
évolution aussi rapide que l'anse de
l'Aiguillon et la pointe d'Arçay, en Vendée.
Depuis le Moyen Age, la ligne de rivage
y a évolué en fonction autant des actions
humaines que des processus naturels.
Au cours des cinquante dernières années,
la pointe d'Arçay a ainsi progressé de plus
de 1 500 mètres, alors que les prés-salés de
l'Anse ont gagné plusieurs centaines d'hectares
sur les vasières et que deux nouveaux
polders ont encore été conquis, derniers
témoins d'une politique appelée désormais
à évoluer vers une extension des espaces
naturels existants.