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Uno de los elementos más singulares de Mongolia, la revista satírica que nació en marzo de 2012 en España, es la portada, que ha entusiasmado y escandalizado a partes iguales y ha hecho correr ríos de tinta (y hasta de saliva de tertulianos y próceres indignados).La sucesión de portadas de Mongolia (y de contraportadas, puesto que a menudo son intercambiables) son además un magnífico retrato de la España contemporánea de la crisis permanente, asolada de nuevo por todos sus atávicos demonios, desde la religión hasta el conflicto territorial, pasando, claro está, por la corrupción, la tremenda crisis económica, los privilegios de las élites y la genuflexión de la gran prensa con los poderosos.