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Envuelta en escándalo en el momento de su aparición (la primera edición, en 1857, padeció la supresión de los seis célebres poemas condenados por el Tribunal Correccional de París), «Las flores del mal» inauguró una poética innovadora que se traduce en la búsqueda de la musicalidad del poema, en la audacia de la imagen y en el famoso sistema de «correspondencias» que habría de dar origen al movimiento simbolista. Desgarrada entre la sensualidad y el espiritualismo, entre la atracción de la belleza y el poder del mal, la poesía de Charles Baudelaire (1821-1867) -trasladada de forma exquisita al castellano en la presente traducción- se enraíza en la soledad del hombre contemporáneo. Versión de Antonio Martínez Sarrión