La société ouverte et ses ennemis 1
Ce livre, écrit au début de la Seconde Guerre mondiale, est un plaidoyer passionné pour la démocratie, contre le totalitarisme de droite ou de gauche.
À la société close et immuable à base de tribalisme et de magie, l'auteur oppose la société ouverte, fondée sur la raison, où la volonté de l'individu peut librement s'exercer.
À Platon, à Hegel, à Marx, il reproche de ne reconnaître l'histoire que pour ajouter qu'elle obéit à des lois qui déterminent le cours des événements : idée qui paralyse le progrès, en le soumettant à la fatalité historique. Elle a notamment conduit le premier à proposer une cité dirigée par une élite omnipotente et omnisciente, où l'individu n'est rien et où la collectivité est tout.