Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Gestion des cookies
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
Jacques Gravereau est le fondateur de l'Institut HEC - Eurasia. Professeur à l'école HEC et dans plusieurs universités chinoises et japonaises, consultant d'entreprises, il sillonne l'Asie depuis trente ans. Docteur en sciences économiques, diplômé d'HEC et de l'IHEDN, il est l'auteur, entre autres, du Japon au XXème siècle (Seuil).
Après le Japon et le Sud-est asiatique, un incroyable objet non identifié est en train d'arriver sur la planète de la mondialisation triomphante : la Chine. En quelques années, le pays le plus peuplé du monde a basculé dans l'économie de marché, et s'est ouvert comme jamais au cours de son histoire. Pour qui a connu la Chine en 1980, le contraste est saisissant : le vaste couvent des années rouges, sillonné de vélos et de vareuses ternes, s'est bel et bien évanoui. Pour qui atterrit aujourd'hui à Pékin ou à Shangaï, venant de Hong Kong ou de Taïwan, la couleur des choses n'est plus un signe. Dans la Chine de 2000, la richesse est là, l'agitation, les lumières, le commerce et ses flamboyances... En quinze ans, l'Empire du Milieu a multiplié sa richesse nationale par quatre. Cette révolution - tellement visible qu'elle en paraît dans l'ordre des choses - semblerait soudain confirmer l'influence de l'occident : après le KO soviétique, le KO chinois. Ce que les luttes idéologiques n'ont pas modifié, le fleuve bouillonnant de l'économie l'aura donc fait : l'Asie pacifique aurait ainsi rejoint le flot des capitalistes. Heureuse nouvelle ! Après des siècles d'intolérable différence, les asiatiques nous ressembleraient enfin : bientôt des copies conformes... C'est la folie de ce raisonnement que dénonce Jacques Gravereau. On a longtemps pensé que la révolution de l'Asie serait idéologique, puis démographique. On croit aujourd'hui que l'Asie nouvelle sera occidentale, par la grâce de ses progrès économiques. C'est une illusion. Pour qui s'intéresse aux mentalités, aux religions, à l'histoire, aux langues ; pour qui mêle, comme l'auteur, pratique économique et culture, c'est un fantasme de l'ouest. Après des décennies de trouble ressemblance, le Japon n'est-il pas resté un pays compliqué, mentalement à nos antipodes ? Sans parler de la Corée, de la Thaïlande ou du Vietnam... Gravereau entreprend donc, dans ce livre dense, vivant, fondé sur les livres, sur ses séjours, sur la connaissance de la langue, de comprendre pourquoi, dans cette Asie décidément étrange, ceux que nous voudrions nos « clones » - par notre projection « universelle , font de la résistance...