L'autofictif doyen de l'humanité
Journal 2014-2015
C'est vrai que la littérature est menacée - lecteurs moins nombreux, libraires asphyxiés, éditeurs de plus en plus cyniques et mercantiles, etc. Allons-nous devoir bientôt vivre sans elle ? Je ne le pense pas.
Car j'entrevois une lueur d'espoir : le monde lui-même, saccagé, miné, empoisonné, fort mal en point, semble condamné à court terme, si bien qu'il se pourrait finalement que la littérature résiste jusqu'au bout.
Et si elle lui survivait même... ?
Si lire Éric Chevillard ne vous garantit pas de devenir le doyen de l'humanité tel qu'il apparaît dans ces pages, il est certain que vous en tirerez de grands bénéfices : stimulation de l'esprit critique, nettoyage des neurones, éloignement de la morosité, voire retour de l'être aimé, la littérature...