L'autofictif père et fils
Journal 2009-2010
Une pratique hygiénique se répand depuis trois ans, avant ou après le brossage des dents : lire sur le Net le triple billet quotidien de « L'autofictif ».
Ainsi le conformisme qui cariait nos méninges, le tartre du bon sens qui se déposait sur nos lobes, le déchaussement qui menaçait nos synapses font place à la délicieuse sensation que nos pensées matinales ont l'haleine fraîche.
Profond, hilarant, bouleversant, constamment intelligent, ce journal ne laisse pas le lecteur en repos. Y rencontrer un homme confronté à la mort des siens, à la vie qui réclame pourtant, à la bêtise, aux vanités, est une expérience de lecture formidable où savourer cette rareté absolue : le style.