En fabriquant des outils, en accédant au langage articulé, en s'affranchissant progressivement des contraintes de la sélection naturelle, l'homme a donné toute liberté à son imagination, à ses rêves et à ses émotions. Peu à peu, la conscience du beau s'est imposée à lui, avec l'acquisition de la notion de symétrie, l'émergence du sens de l'harmonie, puis l'apparition de la parure, de l'art mobilier, de l'art pariétal, et même de la musique...
Le sens de la beauté est une des aspirations les plus profondes de la nature humaine à la recherche de la transcendance.
Mais quand, et comment, ce sentiment de la beauté émerge-t-il ? Qu'elle est la signification du beau ? Peut-il y avoir une beauté en mathématique ? Quelles ont été les grandes étapes de l'évolution de l'art préhistorique ? De l'art médiéval ? Qu'est-ce que le « Beau idéal » ? Peut-on avoir une émotion esthétique ? Que signifie le beau dans l'art contemporain ?
C'est à ces questions essentielles que répondent Henry de Lumley et son équipe, composée d'historiens, de physiciens, de
mathématiciens, d'artistes, de philosophes et de théologiens. Cet ouvrage, tiré d'un cycle de conférences tenu au Collège des Bernardins, est une grande synthèse qui bouscule les interprétations dominantes sur l'idée de beauté.