Le bien des absents
Exilé de sa patrie palestinienne avant même d'y avoir vécu, Elias Sanbar donne ici à voir, dans un miroitement d'épisodes aux tonalités changeantes, l'immatérielle présence d'une terre d'origine ressentie « du dehors ». Le « bien des absents », c'est cette maison à Haïfa qu'il a fallu fuir dans la peur et qui s'entrouvre cinquante ans plus tard, livrant ses souvenirs, repères essentiels de l'expatrié.
Dans ce kaléidoscope de choses vues, d'expériences presque indicibles et d'anecdotes douces-amères, jamais Elias Sanbar n'abandonne le sens de l'humour, ni le pays où naquit son peuple jeté aux quatre vents.