Depuis 1530, la paix de
Charles-Quint s'étend sur
l'Italie où, après trente ans
de ravages de la soldatesque
française, italienne et impériale,
le blé peut enfin
pousser.
À présent, grandit à l'est la
menace turque : Soliman le
Magnifique se rapproche de
Vienne à travers la Hongrie.
Cependant, Venise, payant
tribut au Sultan, continue à
commercer sur mer avec le
Levant, sans pour autant échapper à la piraterie de tout bord.
En 1531, Pietro, le fils de feu le Grand Chancelier de Venise Nicolò Aurelio et de
la noble padouane Laura Bagarotto, découvre le secret de sa filiation et le passé
sulfureux de sa mère. À Florence où il se précipite, l'attendent d'autres révélations.
C'est assez pour que Pietro décide de tourner le dos à la terraferma et de
s'engager dans l'aventure maritime.
Ce quatrième volet de la saga Cinquecento nous entraîne loin de Venise, sur
les routes de l'Italie et de la Hongrie, et surtout sur la Méditerranée, où les galères
de la Sérénissime voyagent entre ses colonies de Dalmatie et de Grèce, jusqu'à
Chypre et jusqu'aux Echelles du Levant.
Pietro s'affirme parmi l'hostilité des uns et l'amitié profonde des autres, connaît
la passion, s'expose aux dangers avec la témérité de sa jeunesse. Mais un jour,
peut-être, fait-il le pas de trop...