«Recomposer contre l'angoisse d'où qu'elle vienne ce rêve inoublié...
pour finalement le laisser bien loin, vieux plafond chargé
d'oiseaux et de fleurs dans le goût d'autrefois, et progresser vers
l'inaccessible... sans repères, sans ratures, sans notes d'aucune
sorte, insaisissable mais là... auquel croire sous peine de ne jamais
mourir.»
Sarcastique, mélancolique, énigmatique et limpide : Le Chrysanthème
contient le meilleur de ce qu'écrit Robert Pinget (1919-1997)
lorsque son encre est bien noire et que le texte, qui oscille
ici entre le récit et la pièce radiophonique, se résout finalement
en poème.