La question des relations qu'entretient le cinéma avec la littérature a déjà fait couler beaucoup d'encre. On a traité selon les cas une de deux questions symétriques. Quelles homologies ? D'où le recours au comparatisme. Qu'est-ce que le cinéma doit à la littérature, que lui emprunte-t-il ? D'où le problème de l'adaptation. Mais l'adaptation est un arbre qui cache une forêt, un masque, même, jeté sur la complexité des relations entre le cinéma et la littérature. La sémiotique ne devant pas faire l'économie de la réception, il importe au premier chef d'examiner ce que le cinéma a effectivement pris en compte des formes et genres de la littérature, de ses auteurs, quels qu'ils soient.